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L'association

La Salle d'Attente

a été crée en décembre 2000. Elle a pour but d’organiser, de promouvoir et de soutenir des rencontres, des actions culturelles et artistiques autour de la photographie sous forme d’expositions, de publications.

L’association vise ainsi à faire connaître dans sa région, la Champagne-Ardenne la photographie contemporaine auprès d’un vaste public.

Nous souhaitons également favoriser les rencontres entre les artistes et ce public. Dans ce but nous organisons des débats. Ces rencontres se veulent conviviales et accessibles à tous.

Afin de garder en mémoires toutes ces rencontres, nous constituons une collection au rythme d’une œuvre par exposition ; au fil des acquisitions, elle sera significative des diverses tendances de la photographie contemporaine que nous avons choisi d’explorer.

contact: alain.collard159@orange.fr

 

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Archives

4 mai 2007 5 04 /05 /mai /2007 20:26

 

Du 4 Mai au 30 Juin 2007 à la Cartonnerie à Reims:

 

- Michael Ackerman :         Dès sa première exposition, en 1999, il s’est imposé comme porteur d’une écriture nouvelle, radicale et singulière. Son approche de Bénarès, réunie sous le titre « End Time City » rompait avec tout exotisme, toute tentative de description, toute anecdote, pour questionner le temps et la mort avec une liberté qui lui permettait de passer du panoramique – dont il renouvelait l’usage – au carré ou au rectangle. En noir et blanc, avec une prise de risque permanente qui l’amenait à explorer des lumières impossibles, il laissait éclater le grain pour imposer des visions énigmatiques et prégnantes.

 

 

Qu’il s’attache à garder trace des derniers moments de Time Square habité par des paumés ou des prostituées ou qu’il conserve, en Pologne ou en Italie, le souvenir de visions de lumière et de personnages étranges, il installe toujours un monde en déliquescence, flottant, au bord du gouffre. La tonalité est sombre, les images énigmatiques et tendues, le temps à la fois suspendu et en déséquilibre, le monde est taraudé par une douleur sourde, un mal-être permanent.

 

 

De fait Michael Ackerman recherche – et trouve – dans le monde qu’il traverse les correspondances à son malaise personnel, à ses doutes permanents, à ses propres angoisses.

 

 

Il l’avoue, discrètement, en réalisant régulièrement des autoportraits, qui n’ont rien de narcissique, mais qui disent qu’il sait appartenir à cet univers qui va mal.

 

 

 

 

 

 

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