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L'association

La Salle d'Attente

a été crée en décembre 2000. Elle a pour but d’organiser, de promouvoir et de soutenir des rencontres, des actions culturelles et artistiques autour de la photographie sous forme d’expositions, de publications.

L’association vise ainsi à faire connaître dans sa région, la Champagne-Ardenne la photographie contemporaine auprès d’un vaste public.

Nous souhaitons également favoriser les rencontres entre les artistes et ce public. Dans ce but nous organisons des débats. Ces rencontres se veulent conviviales et accessibles à tous.

Afin de garder en mémoires toutes ces rencontres, nous constituons une collection au rythme d’une œuvre par exposition ; au fil des acquisitions, elle sera significative des diverses tendances de la photographie contemporaine que nous avons choisi d’explorer.

contact: alain.collard159@orange.fr

 

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Archives

13 octobre 2006 5 13 /10 /octobre /2006 21:28

l’association La salle d’attente propose une exposition photographique - Pornographie d'Edouard Levé - du mercredi 13 septembre au lundi 30 octobre 2006 à La Cartonnerie, 84 rue du Dr Lemoine 51100 Reims

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  • « Loin d’être réalistes, ses compositions sont ostensiblement théâtrales. La théâtralité passant par la soustraction de toute une série de signes, par l’emploi systématique du studio, par les poses stéréotypées des acteurs, par le traitement de la lumière.
    La série «Pornographie» présente des compositions d’actes sexuels, avec selon les cas, deux, trois ou quatre partenaires qui ont l’incongruité, dans ce genre de scènes, d’être totalement habillés. Les jeunes femmes sont en tailleurs, l’air indifférent, et manifestement utilisées ici à contre emploi. Édouard Levé procède à une inversion critique des stéréotypes du genre: par l’habillement, par l’abolition de tout indice d’excitation, par le rejet des signes convenus du plaisir.

    En débarrassant la photographie de ce qui en fait un témoignage Édouard Levé replace l’image médiatique dans un champ fictionnel et l’ouvre à l’interprétation. Par la déconstruction des symboles et par les énigmes, laissées en suspens, de la nouvelle représentation, elle stimule l’esprit critique et appelle à réinventer le sens de ces chorégraphies glacées. » 
Mathilde Villeneuve




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2 septembre 2006 6 02 /09 /septembre /2006 21:19

l’association La salle d’attente propose une exposition photographique - Organismes 2eme génération - du samedi 2 au dimanche 10 septembre à St Rémy sur Bussy (près de Suippes) 27 rue du Général Appert.

Anne ESPERET est une jeune photographe diplômée de l’école d’art de Nancy. Elle crée photographiquement des « animaux mutants ». Cette série comporte une quinzaine d’œuvres. Art press lui a récemment consacré un article.

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     « Aujourd'hui, le devenir du corps humain manipulé, manipulable (greffe, clonage, thérapie génique, thérapie cellulaire, organogenèse), et le lien de l'homme avec son corps transformable génèrent fictions et spéculations. Ce sont ces espoirs, ces fantasmes et ces terreurs que donnent en représentation les créatures hybrides d'Organismes 2ème génération" d'Anne Esperet. Comiques, obscènes, source d'épouvante, ces animaux d'un autre type, fusion anarchique et iconoclaste de morceaux de corps humain et de corps animal, semblent se développer dans un espace clinique et aquatique. Cet étrange bestiaire nous interroge sur notre part d'animalité et sur les véritables progrès à attribuer à la science. Travail d'expérimentation, les photographies d'Anne Esperet traduisent ses recherches entamées au cours de ses études aux Beaux Art de Nancy, et la conduisent vers la construction d'un système optique inspiré de la plongée sous-marine. »
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  • L’Humanité - Virginie Gatti




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13 mai 2006 6 13 /05 /mai /2006 21:16

Exposition du 13 au 20 mai - Les noces d’opales, œuvres  de la collection du FRAC Champagne-Ardenne et la collection personnelle de l’artiste.

Vernissage de l’exposition en présence de l’artiste le samedi 13 mai 2006 dès 16h à St Rémy sur Bussy, 27 rue du Général Appert

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  •  « Pas plus que la pipe de Magritte n'est une pipe, les images de Vincent Cordebard ne sont à l'évidence, une chronique familiale. A l'avance exclues de tout album par leurs défauts techniques – flou, bougé, brûlures de lumière dues au soufflet percé d'un photographe amateur - elles n'assurent aucune des fonctions traditionnellement dévolues à la photographe de famille. Ni la mémoire, ni l'identité ne peuvent s'y composer pour rassembler les particularités des personnes en un portrait collectif, qui établirait la famille dans sa dimension paradoxale d'entité singulière et plurielle. Les visages tremblés - souvent placés hors champ par le jeu des cadrages tronqués - n'autorisent pas la reconnaissance ; les images ne racontent aucune histoire, ne restituent pas à la cellule familiale le fil d'une chronique familière par laquelle se nouerait sur une individualité aimée, au de-là des variations d'âge, de geste et de costume, l'affirmation rassurante de l'unité familiale. La petite a encore grandi... Mais rien ne grandit sur ces images : fragmentaires, violentes par leur fragmentation même, elles ne présentent de la famille qu'une vision déchirée. Seules demeurent, dépersonnalisées, des relations de force : ces mains adultes qui pressent les épaules enfantines les protègent mais les maîtrisent, se les approprient ; ces allures gauches et figées appelées par les réunions solennelles où chacun doit tenir la place que lui attribue la hiérarchie familiale, et- de surcroît- rentrer dans le champ de la prise de vue. Une fois disparus les individus et leurs traits attachants, ne demeure qu'une pure topographie de l'espace familial : une famille désincarnée, sans identité, sans continuité temporelle, sans reconnaissance, réduite à la structure hiératique et codée par laquelle s'organise traditionnellement son espace ».

Béatrice Han

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20 février 2006 1 20 /02 /février /2006 17:45

Expositon  à la Cartonnerie du 20 février à la fin avril 2006


Extrait d’un article de Jean Pierre Perrin
Journal Libération décembre 2005

  • La photographie Iranienne ose nous dire ce qui se passe vraiment en Iran, avec une impertinence frôlant parfois la rébellion. Shadi GUADIRIAN en donne un exemple. Sa série « Comme chaque jour » nous montre des femmes en tchador avec un ustensile ménager pour tout visage. Une façon de témoigner de leur soumission aux exigences d’un quotidien écrasant qui les condamne à cet anonymat de routine et à une identité émiettée. « Peut être, explique Shadi Guadirian, que la seule représentation que se fait un étranger de la femme Iranienne est un tchador noir. Jusqu'à présent, j’ai fait beaucoup de photos qui témoignent que les femmes sont des citoyennes de seconde classe et de la censure dont elles sont victimes ».

  • Inutile de préciser que l’humour de la jeune femme- elle a 30 ans- n’a guère été apprécié par les autorité de Téhéran.

  • http://www.silkroad.com
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