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L'association

La Salle d'Attente

a été crée en décembre 2000. Elle a pour but d’organiser, de promouvoir et de soutenir des rencontres, des actions culturelles et artistiques autour de la photographie sous forme d’expositions, de publications.

L’association vise ainsi à faire connaître dans sa région, la Champagne-Ardenne la photographie contemporaine auprès d’un vaste public.

Nous souhaitons également favoriser les rencontres entre les artistes et ce public. Dans ce but nous organisons des débats. Ces rencontres se veulent conviviales et accessibles à tous.

Afin de garder en mémoires toutes ces rencontres, nous constituons une collection au rythme d’une œuvre par exposition ; au fil des acquisitions, elle sera significative des diverses tendances de la photographie contemporaine que nous avons choisi d’explorer.

contact: alain.collard159@orange.fr

 

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Archives

1 mars 2005 2 01 /03 /mars /2005 17:01

La salle d'attente présente le photographe Gilbert GARCIN à la bibliothèque Georges Pompidou à Chalons en Champagne du 1er au 26 mars 2005.
"Simulacres" Série de 32 photographies noir et blanc

 


"En soixante-dix ans, on a amassé dix mille souvenirs, on a une sorte de grenier dans la tête. Des choses empilées qui finissent par resurgir " explique le photographe Gilbert Garcin qui semble bien décidé à profiter de sa retraite pour faire le ménage dans son propre grenier. Visage de père tranquille, crâne respectablement dégarni, cravate discrète sur une chemise rayée, gabardine anthracite, pantalon foncé et soulier noir, cet ancien patron d'une fabrique de luminaires a l'allure du parfait septuagénaire au dessus de tout soupçon

Débris rescapés du Meccano de son fils, bouts de ficelles et petits cailloux, armé de colle de ciseaux et de son appareil photo, il bricole de minuscules maquettes, pour lesquelles il bidouille des éclairages "pour faire vrai" et photographie ainsi, jour après jour, les différents actes de son petit théâtre intérieur. Jouant avec ses autoportraits, et clonant sans complexe sa silhouette de "Monsieur Tout-le-Monde" il se met ensuite en scène dans des situations les plus surréalistes; Le voici donc tout a tour Sisyphe poussant son énorme pierre, ou pauvre hère derrière une pendule à Courir après le temps, L'égoïste jouant à saute-mouton avec lui même à perte de vue, ou Le Paon faisant la roue avec sa propre effigie.

"Nous sommes tous plus ou moins en représentation, n'est-ce-pas" commente, d'un ton malicieux le délicieux bonhomme qui manipule allègrement avec un zeste de naïveté, un goût appuyé pour le surréalisme et un sens hitchockien de sa propre mise en scène.

Depuis, ce vague cousin de Tati, ce fils spirituel de Magritte, fabrique avec humour et une pointe d'intranquillité des tableaux parodiques, n'hésitant pas à se moquer de lui-même et de nous tous, par la même occasion. Ne pas tourner en rond, Connaître ses limites Etre maître de soi. Faisant des maximes ses choux gras, de fil en aiguille Gilbert Garcin élabore non seulement une sorte d'autobiographie fictive, mais aussi toute une philosophie de la comédie humaine. Sans oublier sa dernière lubie : il propose aux autres photographes de mettre en scène sa propre effigie dans les coins les plus reculés de la planète. Une façon d'être partout à la fois, y compris dans l'oeuvre des autres.

Armelle Canitrot
Le site de l'artiste : www.gilbert-garcin.com


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23 novembre 2004 2 23 /11 /novembre /2004 16:56

Exposition de l'agence GRORE
Images du 23/11 au 17/12/2004 au théatre du Muselet
5 rue Fripiers à Chalons en Champagne


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19 novembre 2004 5 19 /11 /novembre /2004 16:53

Exposition de Ivan POLLIART du 23/11 au 17/12/2004 à l'espace culturel du centre IUFM de Reims
11 rue Gabriel Voisin

BP 337 51 688 Reims cedex

- Conférence de Ivan Poliart et Yannick COURBES le 19/11/2004 à 18h30 à la villa douce 3 Bld de la Paix à Reims


 

Mon travail plastique, par defférentes pratiques, prend pour sujet la ville et l'architecture qui la compose cherchant à accentuer la notion de décors.

Perception et présence se confondent, se juxtaposent pour s'équilibrer autour de composition binôme, image/couleur matière. L'image photographique de la matière picturale cherchent l'équilibre incertain de l'indécision. Légende colorée, légende ouverte de l'image photographique, la matière-couleur retrouve ses qualités impressionnantes et fugitives.

Ainsi le document visuel, réfèrent normatif perd de sa valeur informative pour devenir l'interrogation.

Le sujet iconique architectural glisse de la mémoire pour servir à l'élaboration de lien avec la matière présentée. Symbolique, l'image photographique permet d'activer les relations vécues, passées et présentées du spectateur avec les lieux désignés.

Ce type d'expérience provoquée se retrouve dans les installations vidéos et in situ d'imageries immobilières ou le rapport de proximité au territoire se voit décaler vers un projet possible et polémique révélateur des enjeux et des acteurs (municipalité, riverains, groupes immobiliers publics ou privés, pompiers,...). L'architecture se rétablit dans ses qualités de décor vidé de sa fonctionnalité humaine. L'architecture décors laisse place à des perspectives polysémiques et polémiques. Définir et critiquer les données de la plastique moderniste, faire l'autopsie du projet architectural, discuter de notre urbanité, tels sont les objectifs visés.

La Ville, paysage entropique, devient un espace spéculatif et inquiétant, où l'homme ne serait qu'un spectateur étranger.




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13 août 2004 5 13 /08 /août /2004 16:48

Stèles

Exposition présentée par La salle d'attente, en partenariat avec MONUM, au Château de La Motte Tlly du 10 juillet à fin août 2004.


[…]Ce que photographie C TAYLOR c’est sa Chine, celle qu’il a rêvée et lue, qui ne peut exister que sous son objectif. Christopher Taylor se souvient de l’imagerie de la Chine de son enfance, celle de ses études, dans un patchwork d’images d’Epinal sur papier peint et de Grand Timonier sur papier journal. Avant son premier voyage sur place (en 1988), la Chine de Taylor c’est Tintin contre Le Petit Livre Rouge, et il ne retrouve aucune des deux. Les images qu’il en rapporte sont le fruit d’une enquête menée en lui même, qui cherche la vérité nichée entre représentations et réalité. C’est cette intrigue chinoise qu’il nous propose de partager.[…]

Denis Guers




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13 juin 2004 7 13 /06 /juin /2004 16:44

En mai 2003, dans le cadre du projet « Ports d'Afriques », un atelier photographique doit se dérouler à Libreville (Gabon). L'artiste invité à l'encadrer est Bruno Boudjelal, photographe membre de l'agence Vu.
Durant trois semaines, vingt-cinq personnes - dix photographes, des comédiens, musiciens, peintres, étudiant, chauffeur - participent aux séances de travail. Découverte de travaux photographiques, productions, d'images, confrontation et discution avec les autres participants; apprentissage de la numérisation et présentation du travail produit sous forme de mur d'images et de slide-show.
L'angle choisi pour travailler était le rapport intime à Libreville : porter son regard sur soi, les proches, les autres dans cette ville où les participants vivent. Tenter de dire cela à travers la photographie, ce qui changeait totalement l'appropriation du médium photographique, jamais utilisé dans un but comme celui-ci.
Au final de ce stage intense, la question s'est posée de savoir comment continuer de faire exister ce qui, durant ces trois semaines, s'était révélé là. A fermé alors l'idée du collectif, qui rapidement s'est créé en juin 2003 : Gabon Igolini.
L'aventure continue. Le mur, proposé aux Rencontres de la photographie africaine de Bamako, est monté par deux photographes du collectif lors de la biennale d'octobre 2003, Le travail est également présenté sur deux sites Internet : www.afriphoto.com et www.holott.org. Et en juin 2004, paraît un libre de la collection Afriphoto en coédition avec les Editions Filigranes, de deux des photographes du collectif sous la forme d'un regard croisé.




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13 janvier 2004 2 13 /01 /janvier /2004 16:39
« Du champ des hommes »
Série de 17 photographies sur bâches plastiques Editions filigranes 2001

« Proposition m'a été faite par le service culturel de la ville de Bobigny d'une réalisation photographique ayant pour thème « la mémoire de la ville » : à partir de cartes postales du fond municipal d'archives et d'après les archives du journal municipal « Bonjour Bobigny », j'ai réalisé par strates des pièces photographiques. Les tirages numériques ont été réalisés sur bâches plastiques exposés dans trois lieux de la ville sur la voie publique ».
Catherine PONCIN

[...] que photographier d'autre ? quelle image de plus produire ? Puisque le monde est là... Pour Catherine PONCIN, il s'agit de trier en un ordre sociétal apparent pour en extraire le constat - simple mais complexe - de ce qui est. Une tâche ni évidente ni facile. A travers cette ambivalence ordre/désordre inhérente à toute communauté, l'artiste ausculte maints corpus d'archives essentiellement urbaines pour y découvrir autant d'affects psychiques latents [...] Michèle Chen Hadria, in CV Photo, janvier 2003


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13 novembre 2003 4 13 /11 /novembre /2003 16:35
1951: Naissance à Annaba (Algérie)
Décembre 1998: exposition aux 3emes rencontres de la photographie africaine à Bamako.
Avril 1999: exposition " Algérie de tous les silences 1970-1998" à la Fnac: Paris, Espagne, Belgique, Portugal.
2001: Exposition aux 4emes rencontres de la photographie africaine à Bamako
Décembre 2001: publication de son premier ouvrage :"Enfants de Bagdad"
Mars 2002: publication de photographies dans Télérama (hors série "Algérie je t'écris").
Mai 2002:Exposition au festival de Biarritz.
Juin 2003:Exposition au Musée d'Art Moderne de Saint Etienne.
Septembre 2003: Publication des photographies de l'exposition de Saint Etienne. Catalogue "Algérie, Portraits".
Novembre 2003 : exposition « Algérie, portraits » au théâtre du Muselet à Chalons en champagne



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13 novembre 2003 4 13 /11 /novembre /2003 16:32
Bruno Boudjelal est retourné en Algérie sur les traces de son père et de sa famille en 1993, début de voyages qui vont durer 10 ans. Au cours de ces séjours, de ces rencontres, il photographie l’intimité et la chaleur de la famille, puis s’ouvre peu à peu sur l’Algérie du dehors, celle qui bouge, fait peur aussi.
Son travail photographique évolue au cours de ces pérégrinations algériennes : du noir et blanc, il passe à la couleur. L’écriture devient moins documentaire, plus personnelle, intuitive.
C’est ce cheminement personnel, intérieur, cette ouverture à un pays difficile à appréhender que l’on découvre au cours de son slide show – montage de 350 images fait par le photographe, d’une durée de 25 mn - accompagné d’une bande sonore donnant à découvrir l’Algérie et la grande variété de sa musique.

« Jours intranquilles… » En savoir plus : www.afriphoto.com

«Jours intranquilles, chroniques d'un retour, 1993-2003»
Slide-show présenté par La salle d'attente en novembre 2003 à la médiathèque de châlons en Champagne.


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20 avril 2003 7 20 /04 /avril /2003 16:27
2 impasse d'Horloge, 34230 St.Bauzille de la Sylve, France.
Tél. : 04.67.57.69.06

Détails Biographiques

Né en 1958, Skegness, Angleterre
1977/1990 : Etudes Zoologiques, Université de Sheffield
1981/1984 : Chercheur, département de zoologie, Université de Hull



[…]Ce que photographie C TAYLOR c’est sa Chine, celle qu’il a rêvée et lue, qui ne peut exister que sous son objectif. Christopher Taylor se souvient de l’imagerie de la Chine de son enfance, celle de ses études, dans un patchwork d’images d’Epinal sur papier peint et de Grand Timonier sur papier journal. Avant son premier voyage sur place (en 1988), la Chine de Taylor c’est Tintin contre Le Petit Livre Rouge, et il ne retrouve aucune des deux. Les images qu’il en rapporte sont le fruit d’une enquête menée en lui même, qui cherche la vérité nichée entre représentations et réalité. C’est cette intrigue chinoise qu’il nous propose de partager.[…]





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13 janvier 2003 1 13 /01 /janvier /2003 16:24
Delphine BALLEY est une jeune photographe. Après avoir obtenu une licence d’Histoire de l’Art, elle a étudié la photographie à l’Ecole Nationale d’Arles.
Elle présente aujourd’hui, sous forme d’un inventaire, des images de son passé.
Elle revisite les objets de son enfance : collections de chaussures (celles de sa mère ? les siennes peut-être…), série de papiers peints, jouets sans vie. Les vêtements s’entassent dans les armoires, s’empilent sur les étagères.
(Etonnement de son corps trop grand pour les habiter à nouveau – suis-je toujours la même ?)
Nous la suivons dans cette visite intime et nous sommes touchés qu’elle ait laissé la porte entrouverte derrière elle.



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